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Macron est-il fou ?

En 2004, l'hebdomadaire Marianne titrait ainsi en une : Sarkozy est-il fou ?

L'intéressé n'était alors "que" ministre de l'intérieur, ce qui justifiait peut-être une telle irrévérence. On n'oserait pas s'attaquer ainsi à un Président de la République.


Quelques années plus tard cependant, en 2010, l'hebdomadaire Marianne récidivait avec un titre tout aussi provocateur toujours à l'encontre de Nicolas Sarkozy, cette fois-ci devenu Président en exercice, qualifié en une de "voyou de la république".


Ces unes avaient provoqué quelques remous, et révélaient, rappelons-nous, un climat de défiance permanente de la presse envers le pouvoir. Nicolas Sarkozy a eu le cuir bien dur, lui qui a été victime d'un déchaînement de violence inouï de la part des journalistes durant de nombreuses années.


Des médias sévères avec l'un, complaisants avec l'autre

Qui s'en rappelle encore, et qu'est-il advenu de cette agressivité journalistique aujourd'hui ? Alors que Sarkozy était l'objet d'un matraquage constant, au point qu'un hebdomadaire ose publiquement se demander s'il n'était pas fou, Emmanuel Macron bénéficie quant à lui d'une relative clémence de la part des médias malgré une accumulation d'agissements qui devraient légitimement questionner les observateurs. Si certains invités des "plateaux-télé" se montrent sévères, rares sont les journalistes "mainstream" à se montrer agressifs, ou même simplement interrogatifs sur la disposition d'esprit du "chef" de l'Etat.


Et on se demande bien pourquoi une question qui se posait en 2004 pour un Sarkozy, certes un peu remuant par contraste avec les présidents précédents, mais pas réellement dysfonctionnant, ne se poserait pas en 2022 pour un Macron qui, convenons-en, fait preuve au minimum d'un certain autoritarisme.


il ne s'est en effet trouvé personne pour se demander sérieusement dans les journaux ou sur les plateaux, si "Macron est fou" ou s'il est un voyou, malgré ces malheureux gilets jaunes scandaleusement éborgnés, malgré des relations plutôt embarrassantes (Benalla), malgré une allocution autoritaire et persécutoire un certain 12 juillet 2021, malgré des insultes et menaces publiques faites aux non-vaccinés, et malgré une incroyable et incompréhensible obstination vaccinale au moment où tout montre qu'elle n'est plus justifiée.


Où l'on reparle de l'hubris

La folie désigne un trouble du comportement ou un trouble de l'esprit altérant les facultés mentales d'un individu. Macron est-il fou ? Non, sûrement pas au sens médical ou psychiatrique. En revanche, fait-il preuve de démesure, d'outrance et d'orgueil excessif caractéristiques de l'hubris ? En d'autres termes, Macron est-il victime de l'ivresse du pouvoir, au point d'en perdre la raison ? Au regard des faits précédemment énoncés, la question mériterait d'être posée ouvertement par la presse, comme elle le fût jadis pour Nicolas Sarkozy. On a rarement vu, semble-t-il, un président dans une démocratie maltraiter psychologiquement son peuple à ce point. Et on n'a sûrement jamais vu un président dire qu'il avait "très envie" de causer du tort à une partie de la population.


Ainsi, s'il n'est pas fou au sens psychiatrique, ne peut-on pas dire que Macron a quelque peu perdu le sens de la raison et de la mesure sous l'effet de l'exercice du pouvoir ? Il est regrettable que la presse ne se pose et ne pose pas sérieusement la question comme elle sut le faire autrefois, tout comme elle ne pose pas la question des dessous de cette obstination vaccinale.

C'est qu'il doit y avoir des raisons qui l'en empêchent.

Peut-être, parmi d'autres, la raison du plus fort, celle du tyran ?

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